Les collections
Biologie animale
Où peut-on trouver des collections de papillons, de coquillages, de mammifères et
d’oiseaux naturalisés ? de squelettes de primates ou d’équidés ? Au musée de Biologie
animale de l’Université de Bordeaux !
Les collections aujourd’hui :
Aujourd’hui, les Collections ne comptent pas moins de 50 000 spécimens ! Ces Collections ont un intérêt pédagogique, scientifique et de médiation culturelle. D’une part, elles illustrent régulièrement les cours de zoologie, de taxonomie (science des classifications),d’écologie et d’évolution biologique à l’Université. D’autre part, elles constituent une importante base de données pouvant servir de support à des études scientifiques portant sur l’évaluation de la biodiversité actuelle ou le suivi de la présence d’espèces dans le temps (utilité immédiate ou retardée). Enfin, elle représente un outil de choix pour la médiation de la culture scientifique (la biologie animale, le biomimétisme, la classification phylogénétique ou l’évolution biologique,…) au travers de collaborations avec des partenaires comme Cap
Sciences, le CAPC, l’Observatoire Aquitain de la Faune Sauvage ou encore Terre&Océan.
La richesse des Collections :
La majeure partie du Musée est composée des Collections de Lépidoptères et de Coléoptères, soit environ 38 000 spécimens. Parmi les plus anciennes, la Collection « Papillons du Monde » a été établie entre 1886 et 1932 par Emile Schirber, Paul-Edouard de Sandt et Joseph Manon. Ces collectionneurs étaient membres de sociétés savantes et reconnus par leurs pairs comme experts entomologistes. Des dons de Lépidoptères plus récents viennent enrichir les anciennes collections. Ces spécimens permettent d’apprécier en un coup d’œil la grande diversité de formes et de couleurs des papillons vivant sur terre et illustrent la notion de biodiversité écosystémique. Les autres niveaux de la biodiversité (spécifique et génétique) peuvent aussi être étudiés avec d’autres collections visibles au Musée. Couvrant les principaux taxons du règne animal, le Musée accueille une très grande variété de spécimens comme des coraux, des lamellibranches, des araignées, des oursins, des amphibiens mais aussi près de 1500 lames microscopiques couvrant un large échantillon d’organismes et de tissus comme la moelle épinière de chat ou les pièces buccales de l’agrion.
L’équipe muséale :
Le Musée est sous la responsabilité administrative de l’Unité de Formation de Biologie de l’Université de Bordeaux.
Andrée Azriel Boutin, Assistante Ingénieur, elle est la conservatrice et la gestionnaire des Collections de Biologie animale
Jean-Rémi Pape, Maître de Conférences, il est le responsable scientifique des Collections de Biologie Animale
L’équipe muséale se compose aussi de bénévoles zoologistes et entomologistes (Colette Girard, Léopold Fournès, Thomas Barrière) et de stagiaires étudiants.
Lépidoptères et Coléoptères :
La majeure partie de la collection est composée de lépidoptères et de coléoptères, environ 25 000 spécimens pour le musée. En son sein, les collections les plus anciennes ont été récoltées entre 1886 et 1932, par Paul-Edouard de Sandt et Emile Schirber. Ces derniers sont membres de sociétés savantes et reconnus par leurs pairs comme entomologistes. Actuellement leurs dons forment les collections les plus importantes de papillons du monde du musée.
Lexique :
Coléoptère : n. m. pl. (XVIIIe siècle. Emprunté du latin des naturalistes coleopterum, du grec koleopteros, composé de koleos « étui, fourreau » et pteron « aile »). Ordre d’insectes pourvus de pièces buccales broyeuses et de quatre ailes, dont deux, appelées élytres, sont dures et cornées, et recouvrent, à l’état de repos, les ailes membraneuses du dessous, utilisées pour le vol. Les hannetons, les scarabées font partie des Coléoptères. La coccinelle est un coléoptère. Il existe plus de trois cent mille espèces d’insectes coléoptères.
Lépidoptère : n. m. pl. (XVIIIe siècle. Composé de lépido-, tiré du grec lepis, lepidos « écaille » et de –ptère, tiré du grec pteron « aille »). Ordre d’insectes qui ont quatre ailes couvertes de fines écailles, une trompe enroulée en spirale, et qui subissent des métamorphoses complètes. La larve des Lépidoptères se nomme chenille et la nymphe, chrysalide. Les papillons font partie des Lépidoptères. Le bombyx du mûrier, dont la larve est le ver à soie, est un lépidoptère.
Lamellibranches : Aussi appelés Bivalves ou Pélécypodes, classe de mollusques aquatiques, acéphales, à deux valves, aux branchies lamelleuses. Les huîtres, les moules font partie des Lamellibranches.
Pour les archicurieux !
L’art du camouflage c'est l'art de passer inaperçu dans son environnement porte le nom de camouflage ou crypsis. Beaucoup d’espèces animales y ont recours. On l’observe chez certains papillons très colorés qui, lorsqu’ils se posent, replient leurs ailes et laissent voir le dessous des ailes. Le motif et la couleur est alors en tout point semblable avec la dominante chromatique observé dans le milieu de vie du papillon. Pas mieux pour échapper aux prédateurs !
On continue la présentation avec le musée ethnographique de l'Université de Bordeaux dès le 8 juillet !